La décision du gouvernement libéral d’empocher 9,3 milliards de dollars du surplus de la Caisse de retraite de la fonction publique est une trahison envers les travailleuses et travailleurs.
Cette décision irréfléchie menace la sécurité de la retraite de plus de 700 000 fonctionnaires fédéraux et territoriaux.
Si le gouvernement pige dans la caisse de retraite de son personnel, qu’est-ce qui empêchera d’autres employeurs d’en faire autant?
Il n’est pas trop tard pour corriger la situation.
Dites au gouvernement qu’il doit montrer l’exemple. Ne le laissons pas établir ce dangereux précédent. Protégeons les pensions dès maintenant.
Le gouvernement fédéral a décidé en douce de suspendre ses cotisations à la caisse de retraite pendant les quatre prochaines années et s’attend à ce que les travailleuses et travailleurs continuent de cotiser. L’AFPC a démasqué cette injustice qui ne profite qu’au gouvernement. C’est un abus de confiance qui établit un dangereux précédent.
Les pensions, c’est sacré. C’est une partie du salaire des travailleuses et travailleurs qui a été investie pour subvenir à leurs besoins à la retraite. En pigeant dans le fonds de pension, l’employeur viole sa promesse, met en péril la sécurité de la retraite et érode la confiance des personnes salariées d’un bout à l’autre du pays.
L’AFPC a proposé trois solutions raisonnables pour réduire le surplus et éliminer les inégalités :
Le Régime de retraite de la fonction publique est un partenariat entre le gouvernement et plus de 700 000 fonctionnaires fédéraux et territoriaux.
Cet engagement mutuel a été rompu.
Le gouvernement libéral s’est approprié 1,9 milliard de dollars du surplus de la caisse de retraite et a décidé en cachette de se donner un congé de cotisation de 7,4 milliards de dollars, sans offrir la même chose à ceux et celles qui ont contribué à parts égales au fonds de pension.
C’était une mauvaise décision, mais il n’est pas trop tard pour faire marche arrière. En adoptant les solutions justes et raisonnables proposées par l’AFPC, le gouvernement peut montrer l’exemple, rétablir la confiance et protéger la sécurité de la retraite de centaines de milliers de personnes.
L’AFPC se bat depuis des décennies pour faire respecter les droits des travailleuses et travailleurs, notamment sur le plan des salaires, de la santé-sécurité au travail et de la sécurité de la retraite.
En cette période d’incertitude économique, les pensions doivent demeurer un des piliers financiers des travailleuses et travailleurs et de leurs familles. Si on s’attaque maintenant aux pensions des fonctionnaires, qu’est-ce qui empêchera les autres employeurs d’en faire autant et de piller eux aussi la caisse de retraite de leur personnel?
C’est l’occasion pour le gouvernement de revenir sur ses actions sournoises et de faire preuve d’équité, de transparence et de responsabilité à l’égard des travailleuses et travailleurs.
C’est l’occasion pour le gouvernement de revenir sur ses actions sournoises et de faire preuve d’équité, de transparence et de responsabilité à l’égard des travailleuses et travailleurs.
Les libéraux avaient promis de protéger le régime de retraite des fonctionnaires fédéraux et voilà qu’ils renient leur promesse. Les travailleuses et travailleurs méritent mieux qu’un gouvernement qui ne respecte pas ses engagements.
L’augmentation du coût de la vie et l’instabilité économique causent déjà bien des soucis. S’attaquer aux pensions, c’est ajouter une nouvelle couche de stress pour les travailleuses, travailleurs et leurs familles.
Si le gouvernement s’approprie les fonds de pension des fonctionnaires, qu’est-ce qui empêchera d’autres employeurs d’en faire autant? Ne laissons pas ce dangereux précédent se produire. Protégeons les pensions dès maintenant.
Cette décision nuit particulièrement aux jeunes et aux fonctionnaires autochtones, noirs ou autrement racisés. Le gouvernement creuse ces inégalités au lieu de les corriger. La solution est pourtant simple : abolir le régime à deux paliers et améliorer les prestations de retraite des personnes qui s’occupent de la sécurité publique.